NOTE : le texte qui suit a été à
la base écrit pour le feu webzine Cryptic Madness. Il a subit quelques
minimes modifications (surtout des petites corrections
orthographiques/grammaticales) avant d'être publié ici.
Voilà pour mon dépucelage de zone Z, je vais vous parler
d'un nanar de 1974 dont le sujet principal est... un rayon laser qui excite la
libido des gens qui commencent alors à faire des partouzes un peu partout !
Genre dans les banques, dans un avion, dans une navette spatiale en forme de
bite. Bref et pour sauver le monde de ce SEX RAY, de la débauche et rétablir
l'ordre moral, un seul homme :
FLESH GORDON !!!!!
Alors déjà ils se sont pas fait chier pour le nom, la preuve
en image (j'ai tellement trippé sur ce film que j'ai fait un max d'imprim'
écrans, et puis comme ça, ça fait genre j'ai écrit un texte supra long, alors
qu'en fait non, c'est comme dans les livres pour enfants, c'est les images qui
prendront toute la place). Bref je disais ils se sont pas fait chier pour le
nom :
et...
Je ne connaissais pas Flash Gordon (http://fr.wikipedia.org/wiki/Flash_Gordon
: c'est lui). C’est donc une parodie dudit monsieur. Mais ils auraient pu avoir
plus d’imagination, genre comme ils ont eu pour le nom des planètes (je vous
raconterai plus tard).
Bref, il paraît qu’il a failli être classé X, mais certaines
scènes ont été coupées et est donc théoriquement interdit au moins de 17 ans.
Interdit au moins de 17 ans pour deux scènes et demi de partouze, du nichon et
des poils pubiens, faudra m’expliquer.
L’histoire commence donc par un
journaliste qui fait son bulletin d’info à la radio : déjà bravo à la
traduction. Vraiment. Ils ont carrément transposé le truc en France. A moins
qu’il n’y ait un premier ministre aux Etats-Unis ainsi qu’une ville répondant
au nom de Meudon, mais sinon…
Ensuite après une première scène
où des gens se jettent sur un pauvre vendeur de journaux après s’être pris un
coup de Sex Ray dans la tronche, nous assistons à la réunion d’urgence de
scientifique sûrement la plus intellectuelle du siècle où on y apprend entre
autres que le fils du Professeur Gordon, éminent scientifique (vous aurez
compris il s’agit de FLESH… le fils hein pas le scientifique), revient du
championnat du monde de hockey sur glace s’étant déroulé au… Tibet. Ouais rien
que ça.
Le papa de notre bien-aimé super-héro (même
si on ne l’a pas encore vu).
(je vous avais prévenu qu’il y aurait pleins
d’images)
Ensuite… ENFIN ! Enfin nous
découvrons le visage de bogoss’ de Flesh ! Une photo ? Non quand même
pas déjà ! Si ? Bon d’accord.
Bogoss’ et intelligent ! Enfin presque.
Après un générique de trois plombes
avec une musique ultra pompeuse (de manière générale c’est sûrement la musique
de film la plus horrible que j’ai jamais entendue) et une petite scène de
drague entre Flesh et l’hôtesse de l’air, l’avion se prend une décharge de Sex
Ray et, comme vous vous en doutez une partouze commence. Seul Flesh semble être
immunisé (c’te fake).
Et là, le dialoguiste s’éclate (bon
ça avait déjà commencé avant) : « Capitaine j’ai la bite comme un
manche à balais ». Et oui… le capitaine et son copilote lâchent le tableau
de bord et se joignent à la petite sauterie improvisée.
Bon je vous passe le saut en
parachute de Gordon et sa nouvelle gonzesse (l’hôtesse de l’air), laissant les
partouzeurs s’exploser on sait pas trop où, parce que ce qui compte maintenant
c’est leur rencontre avec…
LE PROFESSEUR EJACULE !!!
(Flexi Jerkoff en VO)
Après leur avoir expliqué en détail
sa nouvelle invention (devinez ce que c’est), tout en leur disant qu’il ne leur
dira rien dessus, Flesh et le Professeur se reconnaissent. Ouf on est sauvé,
les dialogues commençaient à donner envie de s’exploser le crâne contre un mur
tellement ils sont débiles. Le Pr. Ejacule les invite donc chez lui à découvrir
sa superbe invention et à l’utiliser pour sauver le monde, tout en pelotant
tout naturellement l’hôtesse de l’air (qui s’appelle Darlene Dietrich au passage,
encore une référence superbement et subtilement reprise).
Nous allons sauver le monde !!!
Comment vont-ils arriver à cette
planète lointaine vous me direz ? Bah fastoche, avec ça :
J’aime beaucoup les goûts design de M.
Ejacule, faudrait le proposer comme nouveau designer chez Ikea…
Pis ils en profitent pour un peu de
pub.
A coup sûr le cousin du réalisateur bosse
chez Volkswagen.
Après un voyage peu confortablement
installés (ils sont debout), des dialogues de fous (« Oh la
Lune ! » ; « Mais non c’est la Terre ! ») et une
partie de baise (re-phrase kvlt : Flesh et Ejacule se rhabillent, Darlène
reste à poil. Avant de sortir de la navète Ejacule va fouiller quelque part et
ressort une robe. La donnant à Darlène : « C’est la robe de mariage
de ma mère, elle l’a très peu porté ». Oui oui il avait la robe de mariage
de sa mère dans sa navète spatiale en forme de bite) nos héros arrivent, sur la
planète… Oh et puis puisqu’on y est, autant laisser un autochtone le
dire :
« Excusez-moi votre Protubérance,
mais un vaisseau étranger arrive sur la planète Porno. »
Je vous l’avais dit qu’ils avaient
eu de l’imagination pour le nom des planètes (comment ça non ?).
Bref, après un atterrissage en
catastrophe, nos héros fuient les autochtones (vous voyez un peu le genre
spartiate, musclé, viril avec l’armure qui va avec ? Ouais bah eux c’est
pareil en ridicule et avec un pistolet laser en plus de l’épée. La classe
absolue quoi.), et se retrouvent dans une grotte dans laquelle ils sont
« attaqués » (en fait ils se mettent juste à hurler) par une sorte de
bestiole bizarre avec un œil (effets spéciaux super classes garantis ou
remboursés, évidemment). Ils finissent par être sauvé par les spartiates, enfin
par les habitants de la planète Porno qu’ils fuyaient et amené à l’antre
(effets spéciaux super classes garantis ou remboursés bis) du machiavélique
chef de la planète Porno : l’empereur Wang.
COUCOUUUUUUU !!!
Bon je passe vite (faudrait quand
même pas vous gâcher toute la surprise de ce superbe film). Ils arrivent donc
escortés par les gardes devant l’Empereur Wang (passant accessoirement devant
une orgie). Wang… Une gueule de chinois en costume traditionnel du XIXe siècle
vous voyez ? Bon bin c’est la même chose avec une tronche d’allumé défoncé
au crack en prime.
Donc :
Wang envoie Ejacule bosser dans son
laboratoire.
Il veut Darlène comme fiancé,
forcément Flesh s’y oppose. Wang veut donc faire émasculer Flesh. A ce moment
là arrive la Reine des ténèbres et Gardienne des tétons sacrés (avec un nom
comme ça elle pourrait jouer dans un groupe de War Metal), qui s’y oppose. Si
Flesh réussit à passer l’Epreuve, il sera sienne. L’Epreuve ? Affronter
trois rousses (à moitié à poil, est-ce nécessaire de le préciser ?) avec
des ongles en carton qui essayent de le foutre lui aussi à poil (tout un
programme). Bref Flesh leur pète la gueule et il disparaît avec Amora (celle du
groupe de War Metal) dans un magnifique nuage de fumée.
« Salope pourquoi tu m’as pas laissé
l’émasculer ça aurait été drôle ! »
Pendant ce temps Ejacule arrive à
s’enfuir. Amora et Flesh sont en train de copuler dans un vaisseau-cygne quand
Ejacule les atomise avec le rayon laser d’un vaisseau local qu’il a piqué.
Comment savait-il qu’ils étaient là ? Faudra poser la question au
scénariste.
Bref vient ici LA réplique KVLT du
film.
Professeur Ejacule parlant
d’Amora qui grâce à ses pouvoirs magiques a réussi à leur transmettre les
Tétons de la puissance même si elle est morte : « Oh c’était une
noble femme Flesh… »
Flesh
Gordon : « Elle avait des couilles ! »
Prof. E. : « C’était un
brave scout. »
Et oui mesdames et messieurs vous
n’avez pas rêvé, ils l’ont fait !!!
Bref, ensuite Flesh et Ejacule
trouvent de magnifiques costumes, vont sauver Darlène d’amazones matrones
lesbiennes (en gros), Flesh se bat avec un insecte en métal, il est presque
battu quand une sorte de Robin des bois un peu gay tue la bestiole d’une flèche
dans le dos, on apprend alors que c’est Pédalo, l’héritier légitime du trône de
Porno. Nos héros préférés vont donc l’aider à dégommer Wang pour de bon. Pour
se faire ils vont successivement créer une sorte de laser ultra puissant, se
faire trahir par un espion de Wang, « combattre » des robots avec des
phallus en vrilles, finir dans des chiottes géantes, « combattre » un
monstre en pate à modeler, qui fini par se casser la gueule, écrabouillant Wang
au passage avant de tout faire exploser. Tout le monde est heureux, Ejacule,
Flesh et Darlène peuvent rentrer sur Terre avec la super navette-bite. Fin.
Z’avez rien suivis ? Quelques
images explicatives (ATTENTION RISQUE DE SPOIL) :
C’est moi la chef ici ! Alors tu vas
tapiner pour moi ou je te fourre mon crocher où j’pense !
-C’est quoi ce bruit horrible ?
-Putain y’a Peste Noire en
concert ! Trop evil !
NIHAAAAAAAAAA !!! (ou quelque chose
comme ça)
Les mecs j’ai la queue qui part en
vrille !
Bon ils me cassent les couilles ces
terriens, sont où que je les bouffe et qu’on en finisse. C’est pas tout, j’ai
envie de chier moi.
Chef-d’œuvre cinématographique, Flesh Gordon m’a marqué à vie. OK ça
manque de zombies, de nazis et de sang, mais c’est déjà du lourd dans le genre.
Et vous savez quoi ?
Il existe Le Retour de Flesh Gordon !
Promis je vous le chronique
bientôt.
On dit merciii quiii? :D
RépondreSupprimerMerci toi XD
RépondreSupprimerOui. Merci moi.
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