dimanche 19 août 2012

Concert entier de Touché Amoré

Voici le concert entier de Touché Amoré au Sound & Fury Fest le 20 juillet dernier.
Qualité son et image excellente.
Vraiment l'un des meilleurs groupes, voire le meilleur, de cette scène américaine.



jeudi 16 août 2012

Label : Denovali Records


Afin de faire un peu de promotion aux structures qui me tiennent à cœur, j’ai décidé de faire de courtes « fiches » sur quelques unes d’entre elles.

Voici pour commencer Denovali Records.




• Origine : Bochum, Allemagne
• Création : 2005
• Styles de prédilection : Post-Hardcore ; Post-Rock ; Sludge ; Doom ; Drone ; Ambient

• Groupes phares toujours signés chez eux ou non (en partie subjectif !) :
-       Celeste (Post-Hardcore/Black – France). Voir mes chroniques de leur discographie ici.
-       Omega Massif (Post-Hardcore/Doom/Sludge – Allemagne).
-       Black Shape of Nexus (B.Son) (Drone/Doom – Allemagne).
-       Kodiak (Drone/Funeral Doom – Allemagne).

Sur leur site web se trouve une partie téléchargement, en partie payante, en partie gratuite, et qui constitue une bonne manière de découvrir certains de leurs artistes !

De plus, chaque année le label organise un festival, avec des groupes également non signés chez eux. C'est le Denovali Swingfest qui se tient sur trois jours à Essen en Allemagne. Sur leur site vous trouverez également la compilation du Swingfest 2012 à téléchargement gratuitement.

Site web : www.denovali.com/


mercredi 15 août 2012

SunnO))) & Boris "Altar"


Note : chronique écrite il y a plusieurs années et déjà publiée sur Cryptic Madness.




Aujourd'hui, après trois jours et demi de chaleur étouffante sous un soleil de plomb, le tonnerre gronde fort et il pleut des trombes. Le ciel est plombé, gris. La pluie amène un peu de fraicheur, mais l'humidité et la moiteur l'emportent. J'aurais pu chroniquer du EyeHateGod. Mais non.

Un coup de tonnerre, premier roulement de batterie d' « Etna », dont les guitares sursaturées nous font suffoquer, tel une atmosphère sombre, plombée. Un temps d'orage en ville soit. Un coup de cymbale, puis deux, puis trois, puis quatre. Cet album sera ritualiste, qu'on se le dise. Les guitares sont grasses et lourdes. Mais déjà des expérimentations psychédéliques à la guitare transparaissent.

Un album de Drone il ne faut pas l'écouter 'comme ça'. Soit il faut le laisser en 'bruit de fond', soit il faut le laisser vous transporter loin, très loin. Peu connaisseur du genre, je préfère cependant cette deuxième solution. Mais Altar, c'est plus que du Drone, bien plus que du Drone même.

Certes il y a l'étouffement, la saturation, avec « N.L.T », titre drone/ambient. Oui mais dans Altar il y a aussi la fraicheur de la pluie qui suit l'étouffement de la chaleur d'été, il y a « The Sinking Belle (Blue Sheep) » et sa chanteuse qui, posément, arrive à faire passer des émotions. Pas de lyrisme surfait, juste des émotions.

The shape I'm in
Oh she knows so well
My hearts become
Her sinking belle 




Puis vient la sensation d'humidité d'après la pluie. Le bitume mouillé. L'hésitation à sortir de peur que ça ne retombe. « Akuma No Kuma » et ses voix 'électroniques', son fond ambient, et sa batterie toujours aussi 'ritualiste'. La musique est sombre. Mais elle est surtout déchirée. Prenante. Quelque part écrasante par sa lourdeur, mais ici ce n'est pas la lourdeur des guitares et de la basse. Certes les effets du synthé y sont pour quelque chose, mais c'est la musique en elle-même qui est écrasante. Sa composition, son âme.

« Fried Eagle Mind » nous plonge lui dans une atmosphère glauque, oppressante. La nuit qui tombe avec les dernières gouttes de pluie. La nuit et ses voix hantées. Ses bruits inquiétants. Son ambiance unique. Et plus on s'y enfonce, plus l'oppression est forte. Les quelques notes de basse inquiètent. Alourdissent. La pluie reprend un peu. Pas beaucoup, pas longtemps. Ses bruits distordus et saturés s'arrêtent tout à coup. On se réveille en nage. La pluie et le tonnerre ont finalement repris.

« Blood Swamp » c'est ça. L'ambiance après le réveil. Tout d'abord juste le bruit de la nuit, qui nous sature les oreilles. Puis des petits sons, quelques notes de guitares. On ne s'en rend pas bien compte au début, mais notre respiration est haletante. Cela dure plusieurs minutes. Une sorte de transe. Puis la guitare arrive. Progressivement, mais déjà si saturée, si pachydermique. On réalise ce qui vient de se passer. Se rendormir est impossible. Et tous les bruits nous agressent alors. Il n'y a plus que quelques gouttes qui tombent des gouttières. Une par une. Mais inlassablement. Tout est humide. Tout semble lourd. A nouveau cette sorte de transe. Provoquée par tout ces sons. Cette torture sonore. Si déstructuré, mais si magnifique. Et toujours ces quelques notes de guitares. On sent que cela ne peut pas finir comme ça. Une (longue et lente) descente aux enfers ? Les bruits semblent toujours plus durs, plus violent, plus torturés, plus saturés. Mais aucune voix. On est désespérément seul face à ce mur de son. Et puis oui. Finalement ça s'arrête. La pluie a définitivement cessé. Plus un bruit au bout de quelques secondes. On se rendort.

L'artwork, lui aussi assez ritualiste est magnifique. Simple, mais superbe. Le digipack cartonné rend très bien l'atmosphère du disque, ainsi que les photos dans la verdure et les insignes dorés. Les lyrics auraient cependant été les bienvenues.

SunnO))) et Boris, de part leur collaboration réalisent un coup de maître. Il n'y a rien à redire, rien à refaire. Ils ont fait ce qu'ils voulaient faire. Sans limite. Sans barrière musicale. Les expérimentations faites dans cet album sont absolument époustouflantes. Même les détracteurs habituels du Drone se doivent d'écouter cet album, car comme je le disais «  Altar, c'est plus que du Drone ». Tout ce qu'on pourrait demander aux américains de SunnO))) et aux japonnais de Boris, ce serait une nouvelle collaboration, de nouvelles expérimentations.



lundi 13 août 2012

Igorrr "Moisissure"




S’il y a (beaucoup trop) de « groupes » / « musiciens » / « artistes » (notez les guillemets) qui produisent de la musique uniquement pour plaire au plus grand nombre, il y en a aussi qui, fort heureusement, font ce qu’ils veulent, qui laissent s’exprimer en musique leurs lubies les plus folles. C’est également vrai pour tout type d’art d’ailleurs. Beaucoup les traitent de timbrés ou d’illuminés, d’autres les qualifient de génies.

Je ne sais pas si on peut parler de génie à l’écoute de l’album Moisissure d’Igorrr (ou de tout autre de ses albums). En tout cas il a le mérite (énorme) de faire ce qu’il veut. Et même si on peut qualifier son œuvre de « bizarre », trop facile (pas dans le sens de facile d’accès, bien au contraire, mais de son côté parfois minimaliste au premier abord –même si le travail de fond est certainement énorme-), improbable, incompréhensible, comme on pourrait le faire lors d’une expo d’art contemporain (et je suis le premier à cracher sur le 23456788e « trait noir sur fond blanc »), une chose est certaine : personne ne fait de musique comme lui et cette originalité est le point fort de cet album.

Ce n’est pas seulement original, mais aussi complètement barré. Et je pense que c’est à ce niveau là que ça peut déplaire : soit on adore, soit on déteste. Comme pour d’autres styles de musiques extrêmes (je pense notamment au Drone), ça passe ou ça casse. Perso, même si ce n’est pas un album que j’écoute très régulièrement, j’adhère complètement au concept.

Igorrr nous propose un mélange de différentes musiques industrielles, d’Ambient, de Trip-Hop, le tout à sa propre sauce. Le tout est entièrement instrumental, à l’exception de divers grognements et hurlements sur « Putrefiunt » et de quelques incantations sur « Phasme Obèse », « Moelleux » et « Moisissure ». C’est évidemment bourré de samples de tous les côtés. On notera le côté années 20 de différents titres, comme la chanson samplée sur « Brutal Swing » ou alors le piano d’ « Oeusophage De Tourterelle ». L’ambiance créée est parfois psychédélique (« Huile Molle » et son clavecin et ses pleurs de bébé), parfois glauque (« Liquid Requiem », dont la vidéo est ABSOLUMENT à voir. Ça se passe ici), parfois oppressante (« Extro », la première moitié de « Brutal Swing »).

Bref, il faut écouter Moisissure pour se faire une véritable idée de la musique d’Igorrr. Donnez-lui une chance, vous serez peut-être agréablement surpris. Ou alors vous passerez vite votre chemin.

samedi 11 août 2012

Site web de Chaos Echoes / Bloody Sign "Chaos Echoes"



Petite publicité : le site internet de Chaos Echoes, groupe formé par Kalevi et Ilmar après le split de Bloody Sign, a été mis en ligne. En attendant le premier CD six titres intitulés Tone of things to come à venir au mois de septembre, vous pouvez déjà y écouter différents titres.


En attendant la sortie de ce premier enregistrement, voici la chronique que j'avais publié sur Cryptic Madness du dernier album de Bloody Sign, le bien nommé Chaos Echoes...




Trois ans après un Explosion of Elements déjà très remarqué, les trois âmes du signe sanglant nous revient avec une nouvelle offrande de Dark/Death Metal de très, très, très haute volée, composée de douze hymnes, dont une intro, une outro et trois interludes qui entrecoupent des titres métalliques à la composition très bien ficelée, le tout pour quarante-six minutes d'un voyage au plus profond du Chaos.

Première remarque : l'artwork. Il est tout simplement sublime. La pochette est très chaotique, tandis que le livret est plus sobre mais tout aussi original et propose l'ensemble des paroles. Déjà, avant même d'avoir lancé le skeud, on se retrouve avec un bien bel objet...

...Mais se limiter à celui-ci serait une erreur. Une grande erreur même. Car dès l'intro la bande son des abysses nous envahit. La production est énorme : claire, puissante, organique, d'une très bonne qualité. On entend pas trop mal la basse (enfin ça dépend des passages, sur certains elle ressort carrément bien, sur d'autre -les plus brutaux forcément- elle est plus noyée par les guitares). Pour la plupart ça ne posera pas de problème, mais vous savez comme je suis chiant avec la basse...
Et énormes, les titres le sont tout autant. La plupart du temps la rapidité, et même la brutalité, prédominent. Après l'intro, le groupe démarre sévèrement avec « Chord Temple » suivit de « Down to Hell » et bien que ces des titres se permettent quelques ralentissements et ne soient pas du pur Brutal Death (ce que de toute façon Bloody Sign ne fait pas), le rythme est très soutenu. Cependant le trio nous propose des mid/down-tempo pesants et malsains (« Tongues of Shadows », « The Call »), assombrissant encore plus l'ambiance de ce Chaos Echoes. Car en effet « sombre » est l'adjectif parfait pour décrire cet album. Les titres résonnent comme les échos des explosions du Chaos, seul dans les ténèbres,  Ici les riffs sont meilleurs les uns que les autres, et sont surtout très personnels. Aucun de ces riffs n'est headbanguant. Ce n'est d'ailleurs pas le propos ici. Ils sont complexes et « barrés ». Il y a une pesanteur et une lourdeur continuelles tout au long de l'album. Kalevi m'avait surpris en qualifiant un passage d'un groupe que je ne citerai pas ici de « trop joyeux ». Plus j'écoute Chaos Echoes, plus je comprends que pour le trio le Death Metal doit vraiment être TRES TRES sombre.

Le chant est criard, à mille lieux des growls que l'on pourrait attendre de la part d'un groupe de Death non-old school. Mais attention, Bloody Sign continue dans l'originalité. Ici point de Martin van Drunen (Asphyx et tout le tralala) ou de Chuck Schuldiner (Death) like. Et ce n'est pas non plus, loin de là, un chant Black.
Les paroles, toutes écrites en anglais, ont un côté quasi-religieux, cosmique, d'appel au divin, au surpassement, celles « For the Unknown » ou de « Primordial Sound » pouvant faire penser à l'übermensch de Nietzsche. C'est d'ailleurs sur ces deux titres que deux citations (toutes deux de Giacinto Scelsi, poète et compositeur que je ne connaissais  pas) sont ajoutées aux paroles. Elles sont alors non hurlées mais parlées, rajoutant aux ambiances malsaines de la musique. Le groupe se permet aussi un passage avec des choeurs -très réussis- sur « Tongues of Shadows ».

La France tient là un groupe de Metal Extrême qui, quinze ans après sa création, mérite une reconnaissance de la part de tous. La tournée qu'ils ont effectué en Amérique du Sud il y a quelques années prouve bien que de nombreuses portes leurs sont ouvertes et que ce Chaos Echoes risque d'en ouvrir bien d'autres tant la qualité est au rendez-vous...

« TO HELL WITH THE RULES I AM GOING TO THE UNKNOWN »

mercredi 8 août 2012

Le Batman de Nolan [preview]



A venir dans le courant du mois : un article sur la trilogie Batman de Christopher Nolan (Batman Begins/The Dark Knight/The Dark Knight Rises). Article purement subjectif, s'arrêtant sur certains points mais en oubliant d'autres, spoilant à tout va... 
"This is not the article what you need. This is the article what you deserve." (la citation originale a éventuellement pu être légèrement modifiée pour l'occasion)

mercredi 1 août 2012

Anorexia Nervosa - "Disturbed" (bootleg A LA CON)


Note : Première version de cette chronique déjà postée sur feu Cryptic Madness.




Anorexia Nervosa est un groupe à part à mes yeux. C’est avec eux que j’ai découvert le Black Metal, et, partant, le monde du Metal extrême. En effet, c’est au début du printemps 2005, alors âgé de treize ans et demi et quelque peu lassé de, entre autres, Rammstein, Slipknot ou Children of Bodom, qu’une amie me fait écouter Redemption Process. « The Shining » et « Antiferno » passent et vient « Sister September ». Et là c’est la claque. Intro au violon, riffs directs et puissants, chant énorme, refrain entêtant… Bref tout est là. J’abonne vite mes vieux disques, et après avoir écouté exclusivement ou presque ce nouveau bijou musical, me voilà à la découverte de nouveaux groupes et à l’acquisition progressive des précédents disques du groupe (avec une certaine réserve et un grand étonnement à la première écoute d’Exile, comme la plupart des personnes ayant découvert Anorexia Nervosa après la sortie de l’EP Sodomizing the Archedangel je suppose).

Quelques temps passent et ô! bonheur que vois-je ? Mon nouveau « groupe préféré » sort un nouvel enregistrement, le fameux The September EP, et, comble du bonheur… Anorexia Nervosa joue en concert à Strasbourg !! J’achète ma place le plus vite possible, attendant avec impatience le 13 octobre 2005… Et là, LA déception. Après Lost Soul et Rotting Christ aka. pour moi « wha c’est vraiment super ce groupe ! » (finalement, sept ans plus tard, je ne me suis jamais penché –à tord sûrement- sur la discographie des Grecs), Anorexia Nervosa arrive sur scène… sous les huées et les insultes. Quelques bras droits tendus, un coup de pied dans la gueule de Hreidmarr à un type le cherchant et quatre ou cinq titres plus tard et le groupe arrête. Mon premier concert de Metal extrême, mon groupe favori… Comprenant plus ou moins que c’est en grande partie les fans de Vader qui ont pourri « mon » concert, je décrète que ce groupe est de la grosse merde sans jamais en avoir écouté la moindre note pendant longtemps.

Je me réconforte en me disant que je les reverrai dans de meilleures conditions plus tard. Et, à nouveau, désillusion : un peu plus de deux mois plus tard Hreidmarr quitte le groupe, qui se met alors en veille. Quelques nouvelles très épisodiques sont publiées sur le net, mais rien de concret ne se réalise. Hreidmarr reprend The CNK avec Heinrich von B., ils sortent un album, Xort est mentionné comme producteur de quelques albums, mais c’est tout.

Alors imaginez ma joie quand j’apprends la sortie d’une compilation du groupe ! Premier pas vers une reformation ? Prémices d’un nouvel album ?

Et bien non… ce Disturbed avait pour moi plus le goût amer d’un album de fin de contrat discographique sorti pour des raisons juridico-budgétaires qu’un réel cadeau aux fans. Il n’y a qu’à regarder le tracklisting pour le comprendre… Du moins, ça c'était avant qu’un collègue de Cryptic Madness, lorsque j’ai posté pour la première fois cette chronique sur ledit site, ne m’apprenne que c’est un FOUTU BOOTLEG À LA CON ! La honte pour moi, et surtout ma première chronique n’avait plus beaucoup d’intérêt (je m’y consacrais à gueuler sur le groupe et Listenable Records). Mais bon, puisque j’y suis et sous la pression des groupies…

Même en étant optimiste avant d’entamer l’écoute du disque, en se disant « au moins il y a une intro inédite », « c’est peut-être des versions inédites » (l’intérêt d’un bootleg quoi), le désarroi se fait vite sentir, parce qu'en fait, l’introduction, ce n’est que le passage au synthé au milieu du titre « Tragedia Dekadencia », remixé/remasterisé, comme le reste des titres.

Et oui m’sieurs-dames, à part la production (enfin le mec qui a « sorti » ça à un légèrement uniformisé le son), rien de nouveau ici ! Pas un inédit, pas un titre live enregistré sur leur dernière tournée dont je vous parlais juste avant (le Blitzkrieg 3), pas un titre composé après Redemption Process ou après le départ de Hreidmarr pour un prochain album, rien, nix, queudal, nada.

Comble du comble : il n’y a aucun titre de New Obscurantis Order ! Après l’intro, trois titres de DrudenhauS, trois de Redemption Process, deux reprises issues du September EP (il(s) aurai(en)t d’ailleurs mieux du choisir leur excellente cover de « La Chouanne » de Forbidden Site, plutôt que leur plutôt ratée de Darkthrone…), et… c’est tout !

Qu’on sorte un bootleg avec des titres enregistrés en live ou parce qu’on a réussi à obtenir par un moyen ou un autre des versions rares, inédites, même si le son n’est pas terrible et que c’est pas super pro, c’est pas grave, ça a un intérêt (pour le fan du moins). Mais là… Il n’y a RIEN. Vraiment, intérêt ZÉRO !

Bref, vous l’aurez compris, Disturbed est un bootleg qui ne sert à rien, avec une pochette supra moche en prime (ils avaient dû beaucoup boire et prendre une certaine quantité de produits illicites avant de faire les photos promo pour New Obscurantis Order c’est pas possible sinon)…

…En plus le(s) bootlegueur(s) (aucune idée si ça se dit vraiment, tant pis) m’ont fait un faux espoir. ENFOIRÉS !!!